Et côté social ?
Qui dit Responsabilité Sociétale des Entreprises dit préoccupations environnementales, mais aussi sociales. En la matière, la Semitan accorde depuis longtemps une attention particulière aux conditions de travail de ses salariés. Centrée sur le dialogue, sa politique sociale vise notamment à favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et privée, à promouvoir la diversité et l’égalité des chances, à lutter contre les discriminations et à accompagner les collaborateurs dans l’acquisition de nouvelles compétences. Dans le contexte d’un marché de l’emploi en tension, les enjeux sociaux sont même révisés à la hausse, avec notamment une volonté de renforcer l’attractivité de l’entreprise en tant qu’employeur, d’accompagner les salariés tout au long de leur parcours dans l’entreprise et de préserver le bien-être et la santé au travail.
Parole à…
Walter Bouvais, spécialiste de la transition écologique et énergétique et cofondateur de l’entreprise
Open Lande
« Il y a aujourd’hui une maturité des entreprises dans l’envie de participer à la transformation sociétale. »
Pourquoi la question de la politique RSE est-elle si importante aujourd’hui dans les entreprises ?
Parce qu’il y a un contexte sociétal avec des problématiques désormais avérées scientifiquement : le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité et l’érosion des ressources. Ces différents aspects, auxquels il faut ajouter la dimension humaine (l’inclusion, la diversité, l’égalité femme-homme…), pouvaient être traités spontanément auparavant dans les entreprises. Ces dernières ont désormais besoin de structurer leur démarche. Il y a aujourd’hui une maturité des entreprises dans l’envie de participer à la transformation sociétale.
Pour un secteur d’activité comme celui de la Semitan, qui relève de la mission de service public, l’enjeu d’une politique RSE n’est-il pas d’autant plus fort ?
La Semitan intervient dans les transports publics, qui sont à développer parce qu’ils apportent une réponse humaine, sociale et écologique. De manière évidente, l’entreprise fait donc partie de la solution, mais avec la question de comment faire pour rendre cette solution plus efficace. Décarbonation du parc des véhicules, développement de l’écoconduite, de l’économie circulaire… Des pistes existent, et un des enjeux d’une bonne politique RSE est d’embarquer l’ensemble des collaborateurs pour qu’ils deviennent des contributeurs, des ambassadeurs du projet.
Qu’est-ce que l’économie régénérative, que vous prônez au sein de votre entreprise Open Lande ?
Compte tenu de l’état des écosystèmes écologiques, si l’on veut relever les défis et traverser les années qui viennent dans un climat humain plus favorable, il faut accepter que la réduction de nos impacts négatifs ne suffira pas. L’économie régénérative consiste à aller encore plus loin pour les entreprises, en s’engageant dans des actions qui dépassent leurs domaines d’activité pour régénérer les écosystèmes de leur territoire : eau, forêt, zones humides, biodiversité…