Transport & vous
Guy Bellay : 40 ans de maintenance !
Arrivé à la Semitan la même année que le tramway, en 1985.
Guy Bellay est arrivé à la Semitan la même année que le tramway, en 1985. En juillet, il prendra sa retraite, fort d’une expérience de 40 ans de maintenance.
À son arrivée à la Semitan en 1985, le jeune mécanicien fait ses premières armes à la réparation des bus, au centre technique de Dalby. Mais son esprit curieux et son goût pour le bricolage l'amène rapidement à se tourner vers l'électricité. « J'ai eu envie de changer et comme je suis très bricoleur, je suis passé électricien sur les bus », explique Guy.
Un bricoleur passionné
La passion de Guy, c'est en effet la bricole.
« Donnez-moi une télé, je vous la répare ! »,
s'exclame-t-il. Démonter, chercher, expérimenter… c'est mon truc ! ». Cette curiosité lui a permis d’acquérir des compétences dans de nombreux domaines. Au fil des années, Guy a donc appris à – presque – tout faire.
Entre 1996 et 2000, Guy travaille à la maintenance et la mise au point des freins prototypes des premiers tramways. Puis, en 2001, il rejoint le service de maintenance de proximité de Dalby. Depuis, il ne l’a plus quitté.
« Ici, les équipes se relaient de 5h du matin à 2h matin le lendemain, 364 jours sur 365. Nous faisons des dépannages au téléphone, sur place ou au dépôt. C'est passionnant ! Ce n'est jamais la même chose, on ne sait jamais à quoi s'attendre. La panne peut être d'origine mécanique, informatique, hydraulique, électrique… toutes les technologies sont rassemblées dans un tramway ».
Au fil des générations, les tramways ont connu des évolutions technologiques majeures, passant de systèmes principalement mécaniques à des systèmes de plus en plus informatisés et électroniques.
« Aujourd'hui, c'est plus complexe, souligne Guy. Les équipes doivent maîtriser un large éventail de compétences pour diagnostiquer et réparer les pannes. C’est la richesse du métier ».
En juillet, Guy prendra sa retraite, mais il ne va pas s’arrêter pour autant ! Guy compte bien continuer à bricoler, entretenir sa maison, voyager et passer du temps avec sa famille
« sept petits-enfants, ça occupe ! ». « Le plus dur, ce sera de quitter les collègues ». Mais pour le moment, il ne préfère pas y penser. D’ici juillet, Guy va profiter de chaque instant.
Mis à jour le 11 mars 2025